Protéger le climat, c’est protéger les Alpes
Le climat se réchauffe. Dans les montagnes, ce réchauffement se ressent bien plus fortement qu’en plaine. Depuis le XIXe siècle, les températures y ont augmenté deux fois plus que la moyenne européenne. La fonte des glaciers et celle du pergélisol en sont les signes les plus manifestes. Le trafic est l’un des principaux responsables de l’émission de gigantesques quantités de CO2 et donc par extension, du réchauffement climatique en Suisse. Celui-ci doit absolument devenir plus respectueux de l’environnement et du climat.
Beaucoup d’entre nous ont déjà vécu cet instant : en balade dans les montagnes, nous admirons le superbe panorama. Et pourtant, lors de la dernière marche, nous n’avions pas encore constaté que dans la partie supérieure du glacier, des rochers pointaient hors de la mer de glace et qu’un petit lac s’était formé devant le portail du glacier. Des signes distincts du réchauffement climatique et de la fonte des glaciers. D’ici la fin du siècle, la Suisse n’aura quasi plus de glaciers.
Les impacts du réchauffement climatique influencent plus fortement l’équilibre écologique dans les Alpes que sur le Plateau : le manque de neige et la sécheresse mettent en péril les activités économiques des habitantes et habitants des régions montagneuses. Une étincelle suffit pour enflammer les forêts de protection asséchées. Des versants instables menacent villages et infrastructures. Le nombre croissant de fortes précipitations provoquent de surcroît des écroulements, des avalanches, des laves torrentielles et des inondations. Tôt ou tard, la flore et la faune alpines ne pourront plus se déplacer à plus haute altitude. Vu la disparition de certaines espèces, la diversité biologique diminuera.
Le trafic de marchandises routier est l’un des principaux responsables du changement climatique. Les camions émettent encore autant de CO2 aujourd’hui qu’il y a 30 ans. Il n’existe actuellement pas de valeurs limites contraignante pour les camions alors qu’elles existent depuis longtemps pour les voitures de tourisme. Le long des axes de transit à travers les Alpes, les poids lourds génèrent à eux seuls près d’un quart des émissions de CO2. Cela doit changer !
Nos revendications
- Les transports de marchandises routiers doivent être transférés au chemin de fer 100 % électrique dont l’électricité est d’origine renouvelable.
- Le transport routier restant doit devenir plus respectueux du climat. Pour cela, il faut introduire des prescriptions efficaces sur les émissions de CO2 pour les poids lourds, telles celles qui existent déjà dans d’autres domaines.
- Les poids lourds qui émettent plus de CO2, doivent être soumis à une taxe plus élevée pour l’utilisation des routes que ceux qui ménagent plus le climat. C’est la raison pour laquelle la redevance poids lourds liée aux prestations (RPLP) doit être complétée d’un élément sur le CO2.
- Réduction des émissions de CO2 dans tous les domaines. Engagement en faveur d’un système économique durable, basé sur les énergies renouvelables et par conséquent, renoncement aux combustibles et carburants fossiles
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